Larème Debbah nous parle de son dernier roman et de plein d'autres choses
Larème Debbah nous parle de son denier roman et de plein d'autres choses
Il y a encore un an, le monde de l'auto-édition m'était quasiment inconnu. En côtoyant ce nouveau monde, j'ai vu souvent les couvertures de tes romans revenir sur les réseaux sociaux. C'est comme ça que je t'ai découverte. Beaucoup de personnes qui lisent ces lignes te connaissent, pour ceux qui te connaissent moins, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Qui suis-je ? Une personne qui écrit pour se faire plaisir, pour se
soigner et j'espère aussi pour que le lecteur passe du bon temps. Je
suis auto-éditée depuis 2 ans avec 5 romans à mon actif.
Ton premier roman s'appelle «Une vie après l'autre», peux-tu nous le présenter en quelques phrases ? Et aussi nous raconter son histoire, comment en es-tu venue à l'écrire ? Est-ce que c'est ton premier écrit ?
"Une vie après l'autre" est effectivement le 1er roman qui voit le
jour, mais en pratique, ce n'est pas le premier que j'ai écrit. Par
exemple, celui qui sort en mars-avril 2020 est déjà finalisé depuis une
quinzaine d'années. Mais je ne me sentais pas prête à le partager.
Voici le résumé de mon 1er : "Hélène mène une vie calme, bien rangée
entre sa fille Pauline et sa boutique.
Un jour, un accident de voiture va bouleverser son quotidien ainsi que
sa confiance en elle. Grâce à Damien, le pédiatre de sa fille, elle
arrivera à maîtriser sa colère et sa culpabilité qui la poursuivront
tout au long du récit.
L’histoire nous guide à travers les épreuves imposées par la perte d’un
enfant, et ce tout en sachant qu’il est concevable de prendre le dessus
après un tel drame."
Après avoir sorti «Une vie après l'autre», tu as écrit la trilogie des «Et si...». Peux-tu nous résumer les trois romans en quelques phrases ? Avais-tu dès le premier tome prévu que ce serait une trilogie ?
La trilogie "Et si ..." me tient particulièrement à cœur, car j'y
aborde un thème me concernant, la sclérose en plaques. Mais je précise
bien que ce n'est pas une biographie. C'est l'histoire de Jeanne, âgée de
18 ans, issue d'une lignée d'avocats depuis 2 générations. Donc, selon
sa famille, sa vie est toute tracée. Entre temps, elle tombera malade et
le verdict va tomber, elle est atteinte de sclérose en plaques. Elle va
se révolter à sa manière et en fin de compte, elle changera de pays,
rencontrera des personnes extraordinaires, à l'opposée de sa famille.
Au départ, je ne prévoyais pas d'écrire sur la SEP (sclérose en plaques). Et il n'a jamais été
question d'écrire une trilogie jusqu'à ce que j'en ressente le besoin.
Je ne parle pas que de la SEP (sclérose en plaques) et heureusement. J'y aborde des tranches
de vie, des drames tels que le viol, la perte d'un bébé, une amitié qui
prendra de l'ampleur, le suicide, les difficultés pour un couple de
passer au travers de catastrophes familiales etc. Mais il y a aussi
des joies, des bonheurs, des moments tendres et formidables !
« Et si...» parle de la sclérose en plaques. Vu que c'est un sujet important dans ta vie et que tu en parles ouvertement, je me suis permis d'en parler. Je vais te demander si concernant cette maladie, la médecine a fait des progrès ? Comment peut-on aider les malades ? Si tu vois d'autres choses à dire sur ces sujets, dis-les-nous.
Je parle de la SEP (sclérose en plaques) sans tabou, sans filtre. La médecine avance et
tant mieux, comme pour beaucoup d'autres maladies d'ailleurs. Des
patients ont lu la trilogie et m'ont remercié parce que les symptômes
que j'aborde ne sont pas nécessairement relatés par les neurologues ou
sur les sites médicaux. Donc, pour moi, j'ai gagné un pari : celui de
faire connaître une maladie que peu de gens connaissent réellement.
Tu viens de sortir un nouveau roman, « La maison du bord de mer ». As-tu trouvé la même forme d'épanouissement en écrivant ton dernier roman que le premier "Et si..." ou bien est-ce qu'une forme de routine s'est-elle installée sans que pour autant l'acte d'écrire soit inintéressant ?
Il n'y a aucune routine dans l'écriture, surtout dans mon cas où je
prends le temps d'écrire en fonction de mon corps, de ma santé. C'est
une réelle thérapie qui m'aide quotidiennement. Qui plus est, les
recherches sont différentes. Cependant, je reste dans des tranches de
vie et des drames.
Ce nouveau roman, peux-tu nous en parler en quelques mots ?
J'ai adoré écrire ce livre. J'y aborde plusieurs sujets graves sans
pour autant les développer à 100%. C'est un choix personnel que
certaines personnes pourraient, peut-être me reprocher. Mais pour
l'instant, les retours sont très positifs.
Moi, j'écris des histoires et j'ai du mal à les cataloguer dans des genres. Te concernant, je vais dire que c'est des romans contemporains feel-goods, est-ce que tu les définis comme ça ? Quand tu écris, penses-tu à ton lectorat ? Pourrais-tu écrire dans d'autres genres (fantastique, policier ou autres) ?
Pour l'instant, l'écriture en cours est un polar, du moins j'essaie.
L’exercice est difficile car, mes autres romans, je les ai écrits avec
mes tripes. Un polar, c'est tout à fait autre chose, un autre style. On
verra. Il est prévu pour l'automne 2020.
Au départ, je pensais écrire du feel-good. Mais à présent, je sais que
ce sont des drames, clairement, mais avec une leçon de vie à la fin de
chaque roman. Quand j'écris, je pense à moi, au bien que le fait
d'écrire m'apporte. Je n'écris pas pour faire plaisir au lecteur. Mais
une fois qu'il est publié, j'espère toujours qu'il trouvera son
lectorat.
Moi, j'écris, mais je ne sais pas vraiment pourquoi j'écris. Et toi, sais-tu vraiment ce qui te pousse à écrire ?
L'écriture est devenue une thérapie qui me permet de penser à autre
chose qu'à la SEP (sclérose en plaques). Donc oui, je sais pourquoi je passe du temps
derrière mon clavier.
Quel est le commentaire d'un de tes romans qui t'a le plus touchée ?
Ce sont essentiellement les commentaires de la trilogie, car elle
apporte beaucoup au lecteur qui décide de se plonger dedans.
Je suis sur les réseaux sociaux depuis peu de temps, depuis janvier exactement, avant c'était quelque chose qui ne m'intéressait pas du tout. Depuis que j'y suis, j'ai vu que ça peut presque devenir une addiction. On en dit du mal, mais il y a aussi des aspects positifs, par exemple c'est grâce à eux que j'ai écrit des poèmes. J'avais écrit des nouvelles et des romans, mais jamais des poèmes. Concernant donc les réseaux sociaux, tu les considères comme des maux nécessaires quand on est auteur ou bien y trouves-tu un intérêt ?
Pour un auto-édité, les réseaux sociaux sont essentiels afin de donner de la visibilité à
nos livres. Ils permettent aussi de faire de merveilleuses rencontres
entre auteurs et lecteurs.
En tant qu'auteure auto-éditée ayant publié plusieurs romans qui ont trouvé un lectorat, pourrais-tu revenir sur cette expérience et éventuellement formuler des conseils à ceux qui vont ou qui viennent de s'auto-éditer ?
Des conseils ? Aller sur les réseaux sociaux et lire ce qui se fait, ce qui se
dit, lire des livres qui parlent d'écriture (Marie Vareille, Stephen
King,...), écrire chaque jour, même une demi-heure, même si c'est nul,
mais écrire encore et toujours, ne pas se trouver d'excuses, faire des
concours et lire des romans auto-édités et édités.
Pour préparer cet entretien, sur Internet, j'ai lu des articles et des interviews te concernant, tu parles souvent de la mer et des embruns, tes couvertures montrent l'océan, sur Instagram, j'ai vu des photos que tu avais prises notamment de la Mer du Nord, peux-tu nous parler de la mer ? Y trouves-tu de l'apaisement ?
Entre la mer et moi, c'est une grande histoire d'amour ! Et lors de
tempête, c'est encore mieux ! Le vent qui fouette, la bruine qui vole,
l'odeur du sel qui titille les narines, le bruit qui claque. Et il n'y a
pas que la mer du nord ! Je suis littéralement sous le charme des côtes
normandes et bretonnes, ainsi que celles du sud de l'Angleterre.
D'ailleurs, mon dernier roman n'échappe pas à la règle, ni celui qui
sort au printemps !
Imaginons qu'il faille que tu t'isoles quelque part sur la planète pour écrire un nouveau roman, où irais-tu ? Je ne veux pas t'influencer, mais je dirais une maison isolée en Irlande face à l'océan, est-ce que je me trompe ?
Pas l'Irlande mais l'Écosse, sur l'île de Mull que je ne connais
qu'au travers d'internet. Mais j'espère m'y rendre un jour.
En dehors de la littérature, t'intéresses-tu à d'autres formes artistiques ? Si oui, lesquelles ?
Pas vraiment. Je suis très casanière.
La question "Et si...".
Et si... tu étais un mois de l'année, lequel serais-tu ? Et pourquoi ?
Et si... tu étais un mois de l'année, lequel serais-tu ? Et pourquoi ?
Un mois d'hiver, car c'est ma saison préférée. Et en bord de mer,
c'est encore mieux ! Pourquoi ? Le feu ouvert qui crépite et l'odeur qui
s'en dégage, les lectures cocooning, ...
Et maintenant presque pour finir une question un peu plus poétique, si tu devais te réincarner en une couleur, laquelle serait-elle ?
À ton avis ? Le bleu et le blanc. Bleu pour la mer et blanc pour l'écume et le point d'horizon.
Enfin, pour finir, je te demande de te poser une question et d'y apporter la réponse.
Quel est ton souhait le plus cher ? Pouvoir venir en aide aux
patients atteints de SEP (sclérose en plaques) qui se posent beaucoup de questions et pouvoir
continuer à écrire le plus longtemps possible.
Merci, Larème, d'avoir pris le temps de répondre à mes questions. Si vous cliquez sur les couvertures, vous irez vers les pages Amazon de ces romans.
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Le dernier roman
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La trilogie des "Et si..."
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Le premier roman auto-édité
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Je vous remercie d'avoir pris le temps pour nous lire.
Alexandre.
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Alexandre.
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