J'interviewe Alexandre Rabor (moi), on parle en autres choses de son (mon) nouveau roman, mais aussi de moutons

J'interviewe Alexandre Rabor (moi), on parle en autres choses de son (mon) nouveau roman, mais aussi de moutons


Bonjour, cela faisait longtemps que je voulais t'interviewer, mais tu n'étais pas très disponible. 
D'abord qu'est-ce qu'on fait, on se tutoie ou on se vous vouvoie ?



Je préfère qu'on se vouvoie. Non, je rigole. On peut se tutoyer.



D'accord, soyons fous, on se tutoie, pour ceux qui ne te connaissent pas peux-tu te présenter en quelques mots ?



Oui, je le peux et je vais le faire. Quand j'avais quinze ans, j'ai écrit une nouvelle. Avec elle, j'ai participé à des concours de nouvelles. Vers vingt ans, j'ai écrit un roman entièrement au stylo-plume et au stylo-bille. C'était il y a très longtemps. Je ne l'ai jamais envoyé à des maisons d'édition. De temps en temps, je vais le voir. L'encre s'efface. Cela me fait penser au roman "La peau de chagrin". Progressivement, il disparait sous mes yeux. On dirait qu'à lui seul, il est une allégorie du temps qui passe. J'aimerais que ce soit lui mon dernier roman.



Heureusement que j'avais dit en quelques mots.



Je continue. Je suis resté des années sans écrire et puis en 2016, j'ai eu l'idée d'un roman : « Mes hiers assassinés ». Puis en 6 mois, j'ai écrit mon nouveau roman : « Le vent emporte les hurlements ».



Bon, alors parle-nous maintenant de ce nouveau roman, « Le vent emporte les hurlements ».



Ce nouveau roman, c'est à la fois une romance et un thriller. C'est l'histoire d'un grand amour contrarié, d'un secret interdit et d'un meurtre non élucidé. L'intrigue de la première partie du roman est basée sur le thème du coma. La seconde partie nous amène à connaître ce secret caché et l'identité de l'assassin tant craint et recherché.
Au final, c'est un mélange entre amour et souffrance, entre espoir et hurlements.



Revenons à nos moutons.



Quels moutons ?



C'est une expression. Parle-nous maintenant de ton roman précédent « Mes hiers assassinés ».



Si l'intrigue du roman « Le vent emporte les hurlements » est basée sur le coma, « Mes hiers assassinés » est basé sur les rêves, c'est l'histoire de quelqu'un qui s'est réveillé dans la peau de quelqu'un d'autre et là aussi derrière tous ces rêves se cache un secret caché depuis de nombreuses années.



Que peux-tu nous dire au sujet de ces deux romans ?



J'ai essayé d'écrire « Le vent emporte les hurlements » avec un style plus dynamique avec beaucoup de dialogues, j'ai essayé quand même d'y mettre des touches de poésie comme :

"Puis, elle repensa à Timothée.

Seule, dans son lit, ses yeux offrirent des larmes à la nuit."
Concernant "Mes hiers assassinés", je viens de publier une nouvelle version, où j'ai réécrit quelques passages.



Quels sont tes écrivains et romanciers préférés ?



Je vois qu'on passe du coq à l'âne. Il y en a beaucoup. Aujourd'hui, je vais citer quelques noms, hier j'aurais cité peut-être d'autres noms. Jeune, j'ai beaucoup lu les romans d'Herbert George Wells, d'Agatha Christie et de Francis Scott Fitzgerald. Chez les francophones, il y en a beaucoup, des connus comme Victor Hugo, Marguerite Duras, Boris Vian, des auteurs moins connus comme Peter Randa et des centaines d'autres.
J'aime beaucoup la madeleine de Marcel Proust, je la trouve magnifiquement bien écrite et très émouvante, je la cite pour ceux qui ne la connaissent que de nom ou qui ne la connaissent pas :
"Mais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir."



Quels sont les genres littéraires que tu préfères ?



Je n'ai pas d'a priori, j'aime bien un peu tout.



Il y en a peut-être qui ont pris cette interview en cours et qui se demandent : mais avec qui il parle ? Tu ne crois pas ?



C'est une question ?



Non.



Il n'y a plus de questions ?



Si, sur Twitter, le 4 septembre, tu avais dit que tu comptais t’auto-interviewer. Tu avais demandé quelles questions il faudrait que tu te poses. 
Il y a eu en réponse deux questions.
La première était : qu'as-tu appris sur toi-même en réussissant à écrire ton premier roman ?


La persévérance.


La seconde était : à quel âge as-tu commencé à écrire ? Et te distinguais-tu dans les rédactions à l’école ?


J'ai commencé à écrire vers quinze ans. Je n'ai pas le souvenir d'avoir fait des rédactions exceptionnelles.

Maintenant, c'est moi qui continue à poser les questions. Imagine que tu es enfermé dans une bibliothèque, qu'est-ce que tu fais ? Essayes-tu de t’échapper ou bien lis-tu tous les livres ?



Ce que je fais, j'en écris un et je le rajoute dans la bibliothèque.



Une question un peu poétique maintenant, tu te réincarne en un mot, lequel ?



Optimisme.



Pourquoi ?



Parce que.



Mais encore ?



Parce que même s'il y a des problèmes et des difficultés, il faut essayer d'aller de l'avant, parce qu'être optimiste c'est oser défier les choses écrites par avance.



Pour finir, si tu devais te poser une question quelle question tu aimerais te poser ?



Tu interviewes les autres, est-ce que tu aimes bien ça ? 
Oui, j'aime bien, car je prépare mes questions, je m'intéresse à l'univers de la personne et puis j'aime bien lire en premier les réponses. 
Et puis, je vois que mes interlocutrices et mes interlocuteurs sont contents de me raconter tout ça, de nous raconter tout ça.



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Je vous remercie d'avoir pris le temps pour nous lire.

Alexandre.



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