J'ai lu "École, ô mon école !" de Delphine Lapaj et je vous en parle.

J'ai lu "École, ô mon école !" de Delphine Lapaj et je vous en parle.


Sur les réseaux sociaux, j'ai été amené à discuter avec Delphine Lapaj. 

Elle m'a parlé de son ouvrage. 

A priori je ne serai pas allé d'emblée vers lui, mais comme je me dis que je n'ai pas énormément d'a priori quant à un sujet de roman, je me suis dit : finalement, pourquoi ne pas m'y intéresser ? 

J'ai donc commencé à le lire. 

Ma première impression : je l'ai trouvé bien écrit. 

De quoi parle cet ouvrage ? 

C'est le récit que fait une mère au sujet de sa fille.

Au début du livre, il y a une impression de plénitude, de bonheur, presque de féerie et puis les années passent et le lien entre la mère et la fille se distend . 

Je ne vais pas en dire plus pour ne pas dévoiler l'histoire de ce récit. 

Ce voyage littéraire vers l'inconnu s'est transformé en un voyage vers une histoire bien écrite, poétique par moments et émouvante. Finalement, cela a été une bonne surprise. C'est un récit intéressant. 

Maintenant que je vous ai parlé du récit, je vais poser quelques questions à son autrice. Qu'est-ce vous a poussé à écrire ce récit ? 

Je ne serai pas originale en répondant le désarroi , j'ai pris la plume comme quelqu'un prend un cierge dans l'espoir même de mettre de la lumière sur une époque de ma vie d'une noirceur impitoyable et cruelle. C'était pour moi une nécessité, une question de survie.

Vous êtes professeur d'anglais, lisez-vous beaucoup de littérature anglophone ? 

De par mon métier, j'ai lu et je lis avec grand plaisir  beaucoup de littérature anglophone; de plus, j'ai le devoir de sensibiliser beaucoup de mes étudiants à celle-ci dans l'espoir que certains choisiront de l'approfondir plus tard à l'université.

Quels sont vos romans anglophones préférés ? 

Mes grands classiques préférés sont  ceux de Jane Austen et de Charlotte Brontë, j'ai une préférence pour ''Jane Eyre'' que j'ai lu , relu et étudié sous diverses formes. En effet le vécu et développement psychologique de celle-ci m'ont  toujours fascinée;les personnages forts qui traversent diverses épreuves, qui résistent pour finalement survivre m'intéressent beaucoup.
Cette œuvre est mythique et devrait être le livre de chevet de beaucoup de femmes aujourd'hui!

Personnellement, je pense que l'anglais est une langue plus facile à apprendre que le français, le pensez-vous aussi ou plutôt pensez-vous que sous ses simples apparences se cache une complexité cachée, notamment par exemple au niveau de la prononciation ? 

Je suis tombée amoureuse de la langue anglaise à l'âge de 10 ans au collège. J'ai tout de suite aimé son rythme et sa grande richesse et précision  lexicale. De plus, c'est une langue très rigoureuse : un mot est un mot et elle ne se perd pas dans des dédales de phrases  et structures inutiles ; elle est également accessible et attirante grâce à ses temps grammaticaux  logiques et ses conjugaisons relativement simples.

Concernant la littérature française, quels sont vos romans classiques préférés ? 

J'aime beaucoup les classiques de Zola et Maupassant pour leur réalisme et naturalisme, la façon avec laquelle ils dissèquent les gens , les respectent,  toutes classes sociales confondues.
Écrire ce qu'on observe me fascine; je trouve ainsi la citation de H Taine (philosophe, écrivain) significative : '' pour lui (Balzac), il n'y a pas d'ordures(...) à ses yeux un crapaud vaut un papillon .....".

J'ai également beaucoup d'estime pour les œuvres saganesques ; écrire 'Bonjour tristesse à l'âge de 18 ans a quelque chose de terriblement audacieux et selon moi,  l'audace est primordiale dans l'acte d'écrire.J'aime les écrivains qui dérangent.

Après avoir écrit ce récit, avez-vous de nouveaux projets d'écriture ? 

Bien sûr, j'ai d'autres projets d'écriture; je viens de commencer un deuxième  roman beaucoup plus long que le précédent, mais toujours réaliste; pour l'instant , il est au stade embryonnaire, mais je pense qu'il va grandir rapidement, car il me tient à cœur et j'y travaille au quotidien.

Enfin pour finir, je vais vous demander ce que je demande aux autres personnes que j'interviewe, je vous demande vous poser une question et d'y apporter la réponse.

J'y réponds par cet extrait d'une vérité absolue ''Je me trouvais désormais au sommet du toboggan, je pouvais toujours décider de redescendre l'échelle, de m'en aller, fuir loin d'elle (...) Ou bien je pouvais me laisser porter, enjamber la rampe et me laisser glisser avec cette douce impression de ne plus pouvoir rien décider, de ne plus pouvoir rien arrêter, confier son destin à un chemin que vous n'avez pas dessiné, et pour finir, m'engloutir dans un bac aux sables mouvants, dorés et ouatés." Merci Olivier Bourdeaut.


Merci d'avoir pris le temps de répondre à mes questions et voici le lien vers le récit de Delphine Lapaj :

Suite à cet article, si vous avez des remarques, n'hésitez pas à laisser un commentaire, ici ou sur les réseaux sociaux.


Je vous remercie d'avoir pris le temps pour nous lire.

Alexandre.








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