J'ai lu "C'est à vous de tuer" de Thomas Palpant et je vous en parle

J'ai lu C'est à vous de tuer de Thomas Palpant et donc dans cet article je vais vous en parler. 

 

 

 

Tout d'abord, commençons par le résumé de l'ouvrage : 

Tranquillement plongé(e) dans un livre, voilà que vous êtes subitement interrompu(e) par un mystérieux intrus du nom de Mister X, qui vous annonce tout fier de lui qu’il a fait enlever votre famille. 

Si vous espérez la délivrer, il vous faudra vous rendre dans un  légendaire manoir pour participer au Grand Dîner, événement annuel qui rassemble quelques-unes des personnalités les plus en vue de ce monde. Votre objectif : débusquer parmi les convives un terrible criminel, et l’assassiner. 

Vous ignorez son identité, et encore plus comment le tuer ? C’est bien le cadet des soucis de Mister X ! Alors ramassez au plus vite vos affaires, car la mission commence tout de suite !

Voilà, c'est donc un roman policier, un huit-clos où les convives disparaissent les uns après les autres. 

C'est le premier roman que je lis de l'auteur. Ce dernier aime varier les genres littéraires. Cette fois-ci, il s'attaque au roman policier classique. 

Il revisite à sa façon le roman policier en n'en faisant une version décalée avec des personnages stéréotypés. 

J'ai bien aimé cette vision du roman policier. C'est à lire au second degré. L'écriture est fluide et les rebondissements se succèdent.  

J'ai bien aimé des petits détails, comme par exemple un des convives qui a du mal à passer inaperçu, car c'est un colosse et il parle très fort même quand il veut parler doucement. 

Si vous avez envie de lire un roman policier un peu parodique, un genre qui est peu représenté dans la littérature, je pense que vous allez passer un bon moment. 

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Maintenant que je vous ai parlé de l'ouvrage je vais en parler avec son auteur. 

Bonjour Thomas, pourquoi as-tu choisi d'écrire un tel ouvrage ? Tu en parles un peu à la fin du livre à travers une anecdote.

Salut Alexandre ! Ravi de te retrouver à nouveau pour cette petite interview. Comme tu le dis très bien, j’aime varier les genres littéraires, et me faire plaisir à imaginer des histoires qui comportent ce grain de folie, ou ce petit supplément d’âme. Sans être un spécialiste, j’ai découvert très tôt les romans policiers avec les livres d’Agatha Christie, mais aussi quelques pépites d’Anthony Horowitz, dont Devine qui vient tuer, auquel je fais d’ailleurs un clin d’œil dans mon roman. Lorsque j’ai commencé à écrire, je me suis dit que tôt ou tard je viendrais à ce genre littéraire, et que je tâcherais alors de proposer une expérience aussi originale et amusante que possible. C’est à vous de tuer est le fruit de cette vision.    

Après avoir publié cet ouvrage, tu as écrit Eden. Peux-tu nous en parler en quelques mots ?

Je fais partie des auteurs qui s’évertuent à « éveiller les consciences » et transmettre des messages à travers leurs livres. C’est ce que j’ai fait avec les deux E-STORIC, mais aussi Moi smartphone ce héros et C’était comment avant Internet, qui proposent tous une réflexion sur notre société connectée et ses excès. Avec Eden, je souhaitais m’attaquer à un thème encore plus fondamental : l’écologie. Je considère qu’il n’est pas chose aisée d’aborder ce sujet dans notre pays, qui n’a pas encore complètement cette conscience écologique ni cette volonté d’aborder la transition nécessaire à un développement plus raisonné et respectueux de notre planète. En écrivant ce livre, je voulais exposer ma vision d’une voie possible pour notre futur, au travers d’une histoire simple et emprunte d’émotion. Comme je l’explique dans Eden, pour changer leur mode de vie, les gens ont besoin d’exemples, de modèles, et non pas de leçons ou de scénarios catastrophes cherchant à les culpabiliser. Ce roman s’ancre dans la réalité, et s’intéresse notamment à la permaculture, qui est un mode d’agriculture profondément respectueux de la nature et de la biodiversité. Il aborde aussi les thèmes de la ruralité, de la modernité, et de la consommation.    

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En 2019, je t'avais interviewé dans ce même blog. Si vous voulez lire cette interview, voici le lien : 

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Tu nous avais parlé entre autres choses de l'auto-édition, depuis, as-tu d'autres choses à nous dire à ce sujet ?

L’autoédition ne cesse de se développer, et je constate avec plaisir que de plus en plus d’auteurs se lancent dans l’aventure. C’est à la fois une excellente chose car l’écriture est une forme d’expression très épanouissante et pleine de sens. Mais en même temps, cela accroît encore un peu plus l’offre pléthorique de livres, et la difficulté pour les auteurs de trouver une visibilité sur les plateformes de vente en ligne. C’est un contexte dont les nouveaux « entrants » se doivent d’être conscients. Mais le plus important est que chacun puisse vivre son rêve d’écrire et de toucher des lecteurs.  

Quels sont tes projets ? Es-tu en train d'écrire un autre roman ?

Tout en faisant la promo d’Eden, qui connaît actuellement un bon départ sur Amazon, j’ai pris quelques semaines pour souffler un peu. L’autopublication est un très gros travail, extrêmement stimulant, mais aussi usant sur le plan psychologique. Chaque nouveau livre est une aventure, faite de hauts et de bas, et ces montagnes russes nécessitent d’être très résistant sur le plan mental. Je suis à présent dans le travail préparatoire du prochain. C’est une phase assez laborieuse pour moi en général, et j’ai hâte d’entrer dans le vif du sujet !  

Et maintenant la question ultime : tu as écrit une dizaine de romans, as-tu toujours l'envie d'écrire ?

Mon envie d’écrire reste intacte, car je suis fait pour ça. Il ne s’agit pas d’un caprice, ou d’une envie passagère, comme je l’observe parfois chez des confrères. C’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire, depuis que je suis enfant. J’ai beaucoup d’histoires à raconter, et de nombreux messages à faire passer. Comptez sur moi pour continuer de vous surprendre et de vous emmener vers des horizons insoupçonnés !

Suite à cet article, si vous avez des remarques, n'hésitez pas à laisser un commentaire, ici ou sur les réseaux sociaux.

Je vous remercie d'avoir pris le temps pour nous lire.

Alexandre.